Un revers financier majeur pour le grand réalisateur. Le réalisateur légendaire Francis Ford Coppola, âgé de 86 ans, fait face à une tourmente financière après le flop rétentant de son film Megalopolis. Pour renflouer ses coffres, il vient de céder son île privée « Coral Caye », située au large du Belize.
L’achat a été conclu à environ 1,8 million de dollars. Un rêve cinématographique devenu cauchemar Mégalopolis, projet pharaonique développé depuis plusieurs décennies par Coppola, avait nécessité un investissement personnel considérable : près de 120 millions de dollars selon les estimations, financé notamment par l’hypothèque de ses vignobles en Californie.
Mais « l’empire » n’a pas tenu : le film a à peine rapporté 15 millions de dollars au box‐office mondial. Confronté à cet échec, le cinéaste se voit contraint de liquider des biens pour faire face aux conséquences financières.
Cession d'un havre de paix pour un artiste
Coral Caye est un bien d’exception : un hectare d’île privée qu’il possédait et qu’il louait à titre privé. Sa vente marque un symbole fort, tant pour le réalisateur que pour ses admirateurs. L’acheteur serait un homme d’affaires guatémaltèque qui envisage d’y développer un complexe hôtelier.
Quand l’argent s’évapore Interrogé en 2024 au Festival de Cannes sur le risque qu'il prenait à autofinancer son film, Coppola avait déclaré :
« L’argent n’a pas d’importance. Ce qui est important, ce sont les amis. Un ami ne vous laissera jamais tomber. Alors que l’argent peut s’évaporer. » Ces paroles prennent désormais un relief particulier à la lumière des événements.
Quel avenir pour le maître du « 7e art » ?
L’échec de ce dernier opus pose des questions sur l’avenir créatif et financier de Coppola. Sans le soutien des studios ou des investisseurs, ses projets futurs pourraient être freinés. D’ores et déjà, la vente de biens et la cession d’actifs témoignent d’un basculement obligé.
En somme, ce retournement de situation montre à quel point même les figures les plus emblématiques du cinéma ne sont pas à l’abri des revers. Francis Ford Coppola, dont la carrière a marqué l’histoire du 7e art, voit aujourd’hui son capital matériel fondre suite à son pari artistique le plus récent.
